1-IDENTIFICATION ET LANCEMENT DES ACTIVITES POUR MIEUX RESPECTER LE RYTHME DES ELEVES

Vidéo sur une activité d'apprentissage de date.

Source: Une classe associative à Madagascar.L'île aux enfants   

Le rythme scolaire

Le rythme scolaire est déterminé par les horaires journaliers d'une part et les périodes alternant jours de classe et vacances scolaires d'autre part.
Qu'est-ce qu'aménager le rythme scolaire ?

Il s'agit pour l'ensemble de l'équipe éducative, d'organiser l'emploi du temps de l'élève  . Cette organisation doit pouvoir répondre à l'exigence de continuité du parcours de scolarité d'un élève, tant du point de vue de la présence en classe que de la disponibilité pour étudier et apprendre. Quelques pistes vont être pris en compte pour bien aménager l e rythme scolaire des élèves.

                  

                  Quelques pistes pédagogiques

  • Programmer des séquences d’apprentissage (y compris les activités d’heures supplémentaires en dehors du cours normal) à des moments où la concentration des élèves est la plus grande.
  •  Alterner les périodes de classe et de congé en tenant compte des spécificités locales

Par exemple : prolonger les congés en période de soudure et se rattraper (maximiser et organiser plusieurs activités) pendant la période de récolte.

  •     Afficher l'emploi du temps de la journée 
  •     Préciser les objectifs des activités :c ela oblige à envisager de quelle façon on les présente clairement, de façon accessible, à chaque élève. L’annonce en grand groupe de ces objectifs offre l’avantage de travailler concrètement le repérage dans le temps .
  •    Pratiquer des alternances entre des activités de différentes natures :

alterner les activités orales et écrites ;
- alterner les activités de " manipulation" (calcul avec du matériel, jeux de lecture sur ordinateur) et celles faisant appel à l'abstraction (résolution de problème, découverte d'un texte, etc.).

  •    Distinguer des « temps forts » et des « temps faibles » dans les activités d’apprentissage.

Les « temps forts » sont ceux où on découvre de nouvelles notions, où les tâches proposées supposent un coût cognitif important comme la production d'écrits, l'analyse de textes par exemple. Les « temps faibles » supposent des tâches qui sollicitent moins d'effort et de concentration comme le fait de recopier, de faire des exercices sous forme de jeux, la reprise de mots ou de calculs sous forme de jeux d’entraînements.

Ce ne sont pas des activités mineures : le fait de réviser, de répéter ainsi que la détente participent à l’efficacité de l’apprentissage. Leur place dans l’organisation de la journée est importante.

Placer les « temps faibles » en fin de matinée et début d’après-midi semble la plupart du temps judicieux.

  •          Proposer des séances d'apprentissage courtes : privilégier des séances de travail courtes mais fréquentes. Ces temps brefs permettent de tenir l’attention de l’élève en éveil et rien n’empêche en termes de différenciation d’ajouter un « module » supplémentaire à celui ou ceux qui en ont besoin.  
  •         Proposer des temps de repos lors des temps d'enseignement : permettre à l'élève malade quand il est particulièrement fatigué ou douloureux de pouvoir se mettre en retrait du groupe pour pratiquer une activité plus reposante, moins coûteuse sur le plan cognitif : par exemple lire ou feuilleter des albums dans le coin bibliothèque, écouter de la musique avec un casque, dessiner, ou encore finir un exercice sur l'ordinateur ou sur son cahier.
  •        Dialoguer avec l’élève et ses parents

Rencontrer régulièrement les parents permet d'améliorer les stratégies d'aménagement du temps d'apprentissage. Ces rencontres permettent de leur faire découvrir la classe, de comprendre les attentes de l’école et les enjeux de l’organisation proposée à l'élève.

Dans tous les cas une action concertée de l’équipe éducative s’impose, conformément à cet aménagement de l'emploi du temps à l'école.

Modifié le: mardi 20 septembre 2022, 09:04